Se faire indemniser ses retards de vol avec FlightRight

Cet article est totalement imprévu mais vu que je suis très contente j’ai décidé de vous faire part de ma joie et de mon bon plan ! Souvenez-vous, il y a plus d’un an de ça (en avril 2015) j’étais rentrée en France pour quelques jours. Je vous avais raconté mon récit, j’avais été assez malchanceuse puisque aussi bien mon vol aller que mon vol retour avaient été annulés. Pour l’aller j’avais obtenu les 600€ d’indemnité via Air France sans trop de soucis. Par contre pour le retour ça avait été beaucoup plus difficile, aussi bien Air France que Delta (ayant une adresse aux US, Delta gérait mon dossier) ne daignaient lâcher 1€. Enfin si, Delta me proposait un avoir de 25$ (lol) pour se faire pardonner. Au final j’avais quand même réussi à obtenir des miles (je pense que le harcèlement quotidien avait du les souler) mais jamais d’argent, bien que je sois arrivée avec plus de 9h de retard à LA à cause d’un vol Bordeaux-Paris annulé pour panne. Bref tout ça pour vous dire qu’il y a quelques semaines, pendant mon passage en France, je me suis retrouvée à regarder un peu toutes sortes d’indemnités pour ma valise retardée par British Airways (autre souci qui n’a rien à voir mais c’est ça la magie des recherches Google!) et c’est comme ça que je suis tombée sur le site FlightRight.

FlightRight, c’est quoi ?

FlightRight n’est autre qu’un intermédiaire qui se charge de demander pour vous une compensation auprès des compagnies aériennes lorsque vous accusez un retard ou une annulation vous donnant droit à des indemnités, mais que la compagnie refuse de vous les payer. Vous pouvez alors passer par eux afin qu’ils gèrent tout. Ils ont (à priori) un taux de succès de 99%, c’est plutôt positif ! Et vu que ça a fonctionné pour moi, je les crois !

Flightright, comment ça fonctionne ?

Je me suis inscrite en me disant qui ne tente rien n’a rien, le dossier datant de plus d’un an je n’y croyais pas trop. Et pourtant si, ils traitent les dossiers jusqu’a 5 ans en arrière ! J’ai tout rempli (le dossier se constitue très rapidement, il faut juste vos infos de vol et votre numéro de réservation), et guess what ? En ce 30 août (c’est-à-dire pile 30 jours après mon inscription faite le 1er août) j’ai reçu mon indemnisation ! Bien sur FlightRight se prend une commission donc je n’ai pas touché l’intégralité des 600€ (il faut bien qu’ils mangent eux aussi!), mais plus de 400€ ce qui n’est vraiment pas rien !

Il n’y a eu que quelques emails échangés, le premier pour valider l’inscription, un deuxième au bout de 14 jours si la compagnie n’a pas donné suite, et dans mon cas l’email qui m’annonçait que la compagnie avait payé ! Rien de plus ! Vous envoyez un RIB, et quelques jours après les sous sont sur votre compte !. J’avais vraiment tenté sans grande conviction et pourtant !

Je tenais vraiment à partager ca avec vous parce que je sais qu’on est très nombreux à connaitre ou avoir connu des retards/annulations et les compagnies sont pas toujours très réactives quand  il s’agit de rembourser. Dans mon cas j’ai été doublement gagnante puisque j’ai obtenu plus de 10 000 miles de compensation + l’indemnisation. Je ne peux pas garantir que ça marche à tous les coups, mais si vous voyez que la compagnie est réticente à vous indemniser financièrement, vous pouvez toujours demander des miles (si vous êtes Frequent Flyer of course), puis ensuite faire marcher FlightRight.

En tout cas je suis ravie d’avoir tenté ma chance, sans grande conviction de base, mais avec un joli gain à la clé ! Merci FlightRight, et merci Air France qui me paye mon weekend sans le savoir !

Update 2024, ma deuxième fois avec FlightRight

Pour cette deuxième fois où j’ai du faire appel aux services de FlightRight, tout ne s’est pas passé comme prévu. L’avantage, c’est que ça me permet de vous faire à nouveau un retour sur ce service bien utile !

Pour démarrer, petite mise en situation : octobre 2023, je pars à Boston pour Halloween. J’ai un vol Virgin Atlantic de Londres Heathrow à Boston. Première fois avec Virgin Atlantic, j’ai toujours entendu du bon sur cette compagnie donc je choisis volontairement de voler avec eux plutôt qu’un autre. Le jour J, tout se passe très bien, on embarque, on s’installe, les portes ferment, je suis en 3ème rangée avec un voisin mais je vois que la 1ère rangée est vide, l’hôtesse me dit ok pour bouger, j’ai donc 3 sièges pour moi toute seule, une place immense pour étendre mes jambes, je suis au max et je me dis que je vais passer un super vol. Spoiler: j’ai passé un super vol. Mais pour ça, fallait-il encore qu’on décolle ! On est resté, tenez-vous bien: TROIS HEURES sur le tarmac, sans aucune explication ! On nous repoussait l’heure de décollage sans cesse, sans comprendre. Un souci à l’aéroport à priori puisque les avions à côté de partaient pas non plus. Jusqu’au moment où ils sont partis, et pas nous. Quand les PNC ont commencé le service du repas, j’ai compris qu’on était la pour un moment. Et c’est là que je me suis dit que foutu pour foutu, j’espérais qu’on aurait au moins 3h de retard à l’arrivée. A partir de ce moment-là j’ai croisé très fort tous mes doigts parce que 3h de retard c’est le minimum pour obtenir les 600€ d’indemnisation. Et vu que j’arrivais le soir, que j’arrive à 21h ou minuit, ça n’allait pas changer grand chose pour moi. J’avais des $ dans les yeux plus les minutes passaient ! Au final on a décollé avec plus de 3h30 de retard, mais étant donné que ce qui compte c’est le retard à l’arrivée, j’espérais ne surtout pas rattraper la moindre minute. Au final on a atterri à Boston avec 3h15 de retard, jackpot ! Dans un premier temps j’ai regardé sur le site de Virgin mais c’était très flou, ça parlait de 5h de retard, j’ai senti le truc bien chiant. C’est à ce moment-là que j’ai décidé que je ne voulais pas me prendre la tête, que je préférais déléguer quitte à perdre un peu d’argent (mon billet étant un billet prime, je n’avais payé que 350€ aller-retour donc tant que j’avais plus c’était du benef), je suis donc retournée sur FlightRight ! Vu que tout s’était très bien passé la 1ère fois, je n’avais pas de raison de passer par quelqu’un d’autre.

Les échanges avec FlightRight

★ Le 11 novembre, je fais ma demande sur le site FlightRight. Pour ça je télécharge ma carte d’embarquement et complète les informations de mon vol. Je reçois un mail de confirmation comme quoi j’ai bien droit à 600€ d’indemnités.

★ Le 13 novembre, je reçois la confirmation comme quoi la demande a bien été envoyée à Virgin Atlantic, et que s’il y a quoi que ce soit, je préviens FlightRight (en gros si Virgin me contacte pour négocier un tarif plus bas, ça va pas se passer comme ça petit chenapan). Ils leur donnent 6 semaines max pour revenir vers eux, je patiente. La dernière fois, je n’avais plus eu de mail jusqu’à celui qui m’annonçait que le paiement avait été fait. Cette fois-ci j’avais espoir, mais j’avais quand même un petit doute.

★ Le 27 novembre, j’ai à nouveau un mail pour m’informer que Virgin ne donne pas de nouvelles (pas très étonnant, et je me dis que j’ai bien fait de déléguer). On me dit de télécharger ma confirmation de réservation, ce que je fais quelques jours plus tard.

★ Le 4 janvier, je reçois un nouveau mail mais cette fois-ci ce n’est pas l’adresse FlightRight standard mais le service litige. Ca prend une autre tournure ! On m’explique que Virgin n’a toujours pas donné suite, les 6 semaines étant écoulées ils vont envoyer une demande de paiement extrajudiciaire à la compagnie aérienne. Je n’ai rien à faire de plus si ce n’est continuer d’attendre.

★ Le 13 février je reçois un nouveau mail, signé d’une vraie personne cette fois-ci. Déjà, quand ce n’est plus un mail automatique c’est que ça devient sérieux ! On m’explique que Virgin ne donne toujours pas signe de vie et que par conséquent, des avocats vont être mandatés et je dois leur donner procuration. J’avais une lettre d’un cabinet d’avocat (en anglais puisque compagnie anglaise) qui reprenait le pourquoi du comment avec le détail de mon vol, les heures de décollage et d’atterrissage, et le montant réclamé.

J’avoue qu’à ce moment-là j’ai hésité à ne pas donner suite. J’avais un peu « peur » de la tournure que ça prenait, du sérieux du process. C’était plus j’attends de recevoir les sous mais je mandate officiellement des avocats, je me disais que j’allais devoir aller plaider ma cause au tribunal à Londres, je savais pas dans quoi je me lançais, le côté avocat, justice.. me faisait un peu peur. Mais je me suis dit que c’était trop facile de laisser tomber, que la compagnie s’en tirait bien si les passagers n’allaient pas au bout, et qu’au pire ça me ferait un voyage à Londres et c’est pas le pire endroit où aller, j’ai donc signé la procuration. Et la, plus de nouvelles. Je demande quels sont les délais en général, on me répond pas. Alors j’attends et je me dis que ça pourra pas être pire que mon remboursement American Express qui, suite à une arnaque au Mexique, a mis 1 an à m’être remboursé !

★ Et la, miracle, le 12 avril (soit 5 mois après ma demande) je reçois un mail avec comme sujet : Bonnes nouvelles !
Dans ma tête, je m’étais dit que je pouvais obtenir entre 300 et 400€. Puisque j’avais eu dans les 450€ quand j’avais été remboursée directement, je me disais que ça serait moins cette fois-ci puisqu’il y a les frais d’avocats. Pas de suspense: j’ai eu moins. Vous connaissez l’ascenseur émotionnel ? C’est ce que j’ai vécu entre le moment où j’ai lu le titre du mail et le moment où j’ai lu le corps de ce dernier.

Forcément 150€ c’est pas le méga jackpot que j’imaginais, mais c’est toujours ça de pris.
Dans la minute qui a suivi j’ai reçu un nouveau mail, cette fois-ci pour m’expliquer le pourquoi de ce faible montant.

On va pas se mentir et on va dire les choses cash, ça fait chier, mais c’est le jeu. Il faut croire que Virgin Atlantic est du genre à lire les petites mentions en italique police 6 en bas de page !
On m’indiquait que je recevrais les sous sous 7 jours après avoir envoyé mon RIB et c’est ce qu’il s’est passé.

Cette deuxième expérience avec FlightRight a donc été plutôt positive, même si la compensation finale n’est pas celle que j’espérais elle a au moins le mérite d’exister. Vu jusqu’à où ça a du aller, je sais que Virgin ne m’aurait jamais payé le moindre centime si j’avais fait les démarches par moi-même. Je ne peux que, à nouveau, recommander FlightRight.

Et petite parenthèse, même après cette « mauvaise » expérience je revolerai avec Virgin si j’en ai l’occasion. J’aurais aimé plus de communication de la part de l’équipage sur le pourquoi de ce retard, mais pour autant j’ai passé un bon vol, l’avion était bien, l’équipage très sympa, tout s’est bien passé. On sait juste que Virgin sont des pinces quand il s’agit d’indemniser leurs voyageurs !

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Gaelle

Gaëlle, blogueuse trentenaire bordelaise. Diplômée en Music Business à UCLA Extension, class of 2015. Ex-expatriée à Los Angeles, j’y ai passé 3 belles années. Ici je vous fait découvrir Los Angeles pour vous montrer que oui, il y a plein de choses à y faire ! Et puis je parle de sujets un peu plus sérieux comme les visas pour étudier, faire un stage, et toutes les bonnes infos pratiques pour débarquer dans la City of Angels ♡

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